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Photo du rédacteurAnnabelle Varin

Quel est le lien entre les réflexes primitifs et l'écriture manuscrite ?

Les réflexes primitifs sont des mouvements présents dès la naissance et parfois même in utero. Ces réflexes jouent un rôle essentiel, leur présence est le signe du bon développement moteur et du tonus musculaire du jeune enfant.


Progressivement, ces mouvements automatiques doivent être remplacés par des mouvements volontaires : on dit alors que les réflexes sont intégrés.


Parfois, ces réflexes persistent et ainsi vont perturber les mouvements volontaires. Ils vont alors avoir une influence sur la posture, la coordination des mouvements, la tenue du crayon, la concentration et donc l'écriture.


Voici quelques exemples de réflexes qui peuvent entraver l'apprentissage de l'écriture :

- le Réflexe Palmaire ou d'Agrippement :

Si ce réflexe est resté actif, il est difficile pour l'enfant d'avoir une bonne tenue du crayon. En effet, la persistance de ce de réflexe entraine des crispations importantes ou une faible dextérité manuelle.

- Le Réflexe Tonique Asymétrique du Cou :

La persistance de ce réflexe aura des impacts sur la coordination oeil-main et sur l'installation de la latéralité. L'apprentissage de l'écriture sera compliqué si l'enfant n'est pas capable d'avoir une posture stable.

- Le Réflexe de Galant :

Quand ce réflexe est actif, l'enfant est incapable de rester assis sans bouger, sa posture est inadaptée et la concentration difficile.

- Le Réflexe Tonique Symétrique du Cou :

La persistance du RTC est souvent la cause d'une posture inadaptée de l'enfant qui s'allonge sur le bureau pour écrire. La coordination oui-main est difficile et l'enfant fait souvent preuve de maladresse, ce qui a une influence négative sur l'apprentissage de l'écriture.




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